Près du ruisseau qui court
Tout abîmé d'amour
Que ma soif était cruelle
J'ai jeté ma colère
Tous mes trophées de guerre
Mes conquêtes d'infidèle
J'ai tant serré la vie
Qu'elle perdait tout mon sang
Tant trébuché de nuits
Comme un fauve affamé qui rugit aux quatres vents...
Maintenant, je ne sais pourquoi
Ni la peur ni le froid
Ne m'empêchent de sourire
Je veux prendre en mes mains
L'argile et le satin
Tes cheveux que je respire
Un soir d'été se penche
Dans le ciel amoureux
Les lilas, la pervenche
Près des montagnes bleues où nous irons tous deux...
Et je m'en vais le pas rebelle
Sur le chemin des coeurs volants
Je serai pour toi l'ami fidèle
Garde pour moi tes yeux d'enfant...
Un soir d'été se penche
Dans le ciel amoureux
Le lilas, la pervenche
Près des montagnes bleues où nous irons tous les deux...
Et je m'en vais le pas rebelle
Sur le chemin des coeurs volants
Je serai pour toi l'ami fidèle
Garde pour moi tes yeux d'enfant...