paroles et musique : Jim Corcoran
Voici la beaucoup trop longue histoire de Georges
Un peu de par lui-même
Un peu de par ce qu'on disait de lui,
Voici l'histoire de Georges.
Lui qui se disait bien au delà de la masse
La masse qui disait bien d'autres choses
Quand elle, la masse, parlait de lui, Georges.
Georges était souvent seul,
Y savait pas nager
Peur de l'eau, pas peur de l'au-delà,
Y savait pas nager.
Descartes et Kant, Thomas d'Aquin et Barth,
Palmarès de son obscur journal
Pervers et tendre.
Pervers et tendre, vulgaire et coupable.
Pervers et coupable, vulgaire Georges.
Maintenant je poursuis avec la trop longue histoire
de Georges.
Il perdait ses cheveux,
Les voyait pas tomber
Fixait son regard sensiblement sur les mêmes choses,
Depuis quelques années
Les voyait pas passer.
Hey, hey, les voyait pas tomber.
Oh non, non, non,
Les voyait pas passer.
Georges n'était pas tellement tactile
Mais chose certaine
Se souvenait de chaque caresse
Et même des accidents.
Maintenant j'ose en tant que narrateur
Ajouter à ce récit une parenthèse,
Parenthèse innatendue au sujet de Georges.
Georges dansait dans sa chambre
Souvent nu, aimait son odeur,
Le goût d'ses sueurs, Georges..