J'ai la tête en gigue et le coeur
en septembre, me voilà enfin au large
. Radeau chaviré, la marée haute,
perdu dans ton regard.
Temps perdu à craindre l'étreinte
et à éteindre la moindre flamme.
Frontières disparaissent de par
tes mains et mots d'amour
deviennent sereins.
Renouveau et découverte,
j'apprivoise ta tendresse
et j'm'enivre de ta douceur.
J'ai la tête en gigue et le coeur
en septembre, me voilà presque au rivage.
Temps perdu à craindre l'étreinte,
à étouffer la moindre chaleur.
Frontières disparaissent
de par tes mains et mots d'amour
deviennent si simples.
J'ai la tête en gigue et le coeur en
septembre, me voilà enfin au large.