La lune s'attristait. On comprend sa tristesse
On tapait plus dedans. Ell's'demandait quand est-ce
Qu'on va s'rapp'ler de m'enculer
Dans mon affreux jargon, carence inexplicable,
Brillait par son absence un des pires vocables
C'est: enculé. Lacune comblée.
Lâcher ce terme bas, Dieu sait qu'il m'en coûte,
La chos' ne me gên'pas mais le mot me dégoûte,
J'suis désolé d'dire enculé.
Oui, mais depuis qu'Adam se fit charmer par Eve
L'éternel féminin nous emmerde et je rêve
Parfois d'aller m'faire enculer
Sous les coups de boutoir des ligues féministes
La moitié des messieurs brûle d'être onaniste.
L'autre d'aller s'faire enculer
A force d'être en butte au tire des suffragettes
En son for intérieur chacun de nous projette
D'hélas aller s'faire enculer
Quand on veut les trousser, on est un phallocrate,
Quand on ne le veut point, un émul'de Socrate,
Reste d'aller s'faire enculer
Qu'espèrent en coassant ces légions de grenouilles?
Que le royaum' de France enfin tombe en quenouille,
Qu'on coure aller s'faire enculer?
Y a beaux jours que c'est fait devant ces tyrannettes,
On dans' comm' des pantins, comm' des marionnettes
Au lieu d'aller s'faire enculer
Pompadour, Montespan, La Vallière et j'en passe
Talonnèrent le roi qui marchait tête basse
Souhaitant aller s'faire enculer.
A de rar' exceptions, nom de chien, ce sont elles
Qui toujours min'de rien déclench'nt la bagatelle;
Il faut aller s'faire enculer
Oui la plupart du temps sans aucune équivoque
En tortillant du cul ces dames nous provoquent,
Mieux vaut aller s'faire enculer