Un matin, j'ouvrais l'oeil vers l'ombre et la froidure
Durement abattu par le sommeil perdu et le cauchemar qui dure
Dure réalité d'un vide creusé par une absence
Encaissée comme une pénalité tirée d'avance
Franchement, c'est d'un coup franc qu'on s'est quitté
Sans que je n'aie pu trouver les mots pour lui dire de rester
Sans elle, comme un oiseau mis en cage
En sevrage d'elle, j'ai fait plus d'une fois naufrage
Le jour se lève, l'étreinte fut chaude mais pour moi trop brève
Tout s'est passé si vite j'ai l'impression que c'était un rêve
Et ce malgré la vie et toutes ses joies
Sans elle, je n'existe pas et l'admettre ne m'effraie aucunement crois-moi
Le destin n'a pas tenu sa parole
Les bonheurs perdus sont toujours ceux derrière lesquels on caracole
Volet plutôt triste d'une histoire classique
Une douleur au réveil, car sans elle... plus rien n'est pareil
The way you make me feel
When we are together
Plus rien n'est pareil
Depuis son départ
Une douleur au réveil
Sans elle, plus rien n'est pareil
Englouti comme à la veille au fond de la bouteille
Dans mes délires oniriques, une fois tiré du sommeil
Je vous avoue que tout me semble si flou, si fou
Dieu seul sait que pour moi plus rien n'a de goût
Je n'imaginais pas qu'elle puisse me manquer à ce point là
Essayer d'oublier les années partagées, je ne peux pas
Les souvenirs restent comme marqués d'une encre indélébile
Au milieu d'images qui défilent, un brin d'espoir se faufile
Et même si le temps file et qu'il s'égrène au vent
Bon gré, malgré les gens j'ai tant souhaité suer pour la garder près de moi
Comme un parfum sur ma peau, elle comprendra pourquoi j'ai écrit ces quelques mots
Car fixé sur l'idée que la paire idéale, elle et moi aurions composé
Qui aurait pu s'y opposer
Un plaisir que la séparation enraye
Car depuis son départ... plus rien n'est pareil
Je la respecterai toujours pour qui elle est, pour tout son attrait
Mais mentirais en disant que la beauté n'a pas d'effet
Sur moi, le superficiel m'écoeure
Bien qu'il y ait toujours des risques lorsqu'il devient question de coeur
Pleurer sur son sort n'efface pas les remords
D'un parcours obstrué par le temps et les événements
L'histoire suit son cour mais à quand le retour au bon vieux temps
Celui où nous rigolions comme des enfants
Pour être honnête de plaisir j'aurais aimé enduire son être
Pour que sur son visage puisse à jamais transparaître
Notre bonheur d'antan, dévorant chaque instant
Liés comme des amants, étreints passionnément
Un départ est une lourde peine qui nous affecte
Tandis que la vie, elle, jamais ne s'arrête
Autant vous dire combien j'au pu souffrir
Car depuis son départ... plus rien n'est pareil