La nuit sur le ciel
Se posent mes yeux
Ma gorge se noue tant je trouve belle
(La nappe étoilée)
Devant cette immensité
L'âme la plus frileuse est nue
(La plus seule accompagnée)
Je m'expose au rythme fluide
Des hydro-paillettes saoules
Qui savent si bien onduler
Maintenant dos sur terre
Oeil sous paupière
Je m'endors sous l'éternité
(Sous l'éternité)
Au matin couché
Sous un cumulus
Dans la boue et l'herbe souillée
(J'ai deux pieds pour un soulier)
Ma tête est égale
À mes poumons vétustes
La nuit a perdu de son lustre
(Et de sa limpidité)
J'ai dû inhaler un peu trop
Le lent mouvement circulaire
Des joyaux de Cassiopée
Maintenant le soleil brûle
Ma peau est rouge
J'ai soif il faut que je bouge
Retour du jour retour d'ennui
Je rêve d'une chose en vérité
Décrocher de la voie lactée...