1. Armstrong, je ne suis pas noir,
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir,
Quel manque de pot.
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau,
Rien, rien, rien ne lui là-haut
Les anges... zéro
Je suis blanc de peau
2. Armstrong, tu te fends la poire,
On voit toutes tes dents.
Moi, je broie plutôt du noir,
Du noir en dedans.
Chante pour moi, Louis, oh oui !
Chante, chante, chante ça tient chaud
J'ai froid, oh moi
Qui suis blanc de peau
3 Armstrong, la vie, quelle histoire !
C'est pas très marrant.
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc,
On voit surtout du rouge, du rouge
Sans, sans, sans trêve ni repos
Qu'on soit, ma foi,
Noir ou blanc de peau.
4. Armstrong, un jour, tôt ou tard,
On n'est que des os...
Est-ce que les tiens seront noirs ?
Ce serait rigolo.
Allez Louis, alléluia !
Au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc
Sont ressemblants
Comme deux gouttes d'eau
Oh yeah
Cécile
1- Elle voulait un enfant
Moi je n'en voulais pas
Mais il lui fut pourtant facile
Avec ses arguments
De te faire' un papa
Céci-i-le ma fi-il-le.
Quand son ventre fut rond
En riant aux éclats
Elle me dit allons jubile
Ce sera un garçon
Et te voilà
Céci-i-le ma fi-il-le.
Et te voilà et me voici moi,
Moi j'ai trente ans toi 6 mois
On est nez à nez,
Les yeux dans les yeux,
Quel est le plus étonné des deux ?
2- Bien avant que je t'aie
Des fill's j'en avais eues
Jouant mon cur à face ou pile
De la brune gagnée
A la blonde perdue
Cécile ma fille
Et je sais que bientôt
Toi aussi tu auras
Des idées et puis des idylles
Des mots doux sur tes hauts
Et des mains sur tes bas
Cécile ma fille
Moi je t'attendrai toute la nuit
Tentendrai rentrer sans bruit
Mais au matin c'est moi qui rougirai
Devant tes yeux plus clairs que jamais
3- Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d'enfant
Cécile ma fille
Cécile